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DOI: 10.1055/s-0032-1308871
Commentaire de travail de S. Thomas-Gibson et al., pp. 818
Publication History
Publication Date:
13 March 2012 (online)
Ce travail britannique et australien visait à évaluer l'efficacité d'un cours intensif d'endoscopie. Les résultats prêtent bien sûr à discussion puisqu'ils reposent sur une notation faite par les “maîtres de stage” eux-mêmes qui sont donc juge et partie. De plus, l'inexpérience des stagiaires avant le stage et leur faible pratique quotidienne entre le cours et l'évaluation à distance rendent l'extrapolation des résultats difficile en France (le niveau d'expérience et la pratique de l'endoscopie lors du cursus hospitalier des internes et des assistants en France les placent sans doute au dessus du niveau des stagiaires de cette étude). Malgré ces défauts, notamment l'absence de notation en aveugle, ce travail est tout de même intéressant pour présenter ce concept: une méthode standardisée d'apprentissage pratique et théorique de l'endoscopie reposant sur un stage intensif de plusieurs jours comportant des cours théoriques sur des fondamentaux, du travail sur simulateur (qui pourrait être remplacé par du travail sur modèle animal), des endoscopies réalisées sous le contrôle d'un senior, et si besoin avec son aide: comme si les populaires universités d'endoscopie de Limoges comportaient en plus des endoscopies réalisées en compagnonnage. A la lecture de l'article, on ne peut s'empêcher de penser que ce genre de stage présente certainement un réel intérêt, même si la démonstration rigoureuse de son efficacité reste à faire et sa mise en pratique peut être difficile dans le contexte français.